Un décès vient de survenir

contactez notre service par téléphone au +33 1 48 28 75 62 ou +33 6 10 63 46 47 (permanence 24h/24).
Est-ce que le défunt avait souscrit à un contrat financement obsèques?
Certains contrats enregistrent également les volontés de leur souscripteurs, ce qui nous permettra d’organiser les obsèques suivant les volontés exprimées par le défunt.

Décès à domicile

Si le décès a lieu à domicile, appelez d’abord un médecin, afin qu’il constate le décès. Il vous délivrera un certificat de décès qui sera nécessaire pour les démarches auprès des instances concernées. Ensuite, contactez-nous. Le conseiller funéraire vous informera des premières préparations des obsèques. Vous lui remettez le certificat de décès délivré par le médecin et éventuellement le livret de famille ou acte de naissance du défunt. Pensez également à lui signaler si le défunt est porteur d’un pacemaker. Souhaitez-vous que le corps reste à domicile jusqu’au jour des obsèques ou souhaitez-vous un transfert en chambre funéraire?

Décès à l’hôpital

Certains hôpitaux peuvent garder le défunt jusqu’au jour des obsèques. Dans tous les cas, si vous le souhaitez, vous pouvez demander un transfert en chambre funéraire ou à domicile. Le conseiller funéraire fera les démarches nécessaires en fonction de vos souhaits.

Décès en France ou à l’étranger

Le Service Orthodoxe de Funérailles dispose de réseaux dans toute la France et à l’international et peut donc assurer toutes les démarches pour les personnes décédées en France ou à l’étranger.

Autres situations

Dans certaines circonstances, un décès peut poser un problème médico-légale (souvent si le décès est survenu suite à un accident ou sur la voie publique) et le parquet de police peut demander une enquête. Vous pouvez déjà contacter nos services pour prévoir les prestations et les lieux pour les obsèques, mais les échéances ne pourront être données qu’après la délivrance par le Procureur de la République.

Contactez-nous

Permanence 24h/24

A propos du Service Orthodoxe de Funérailles

Créé avec la bénédiction de l’Assemblée des Évêques Orthodoxes, le Service Orthodoxe de Funérailles (également connu sous le nom d’Esoref) propose depuis 2010 un service complet d’organisation d’obsèques en collaboration étroite avec l’Église orthodoxe.
En tant que professionnels du milieu funéraire, nous prenons en charge les obsèques de toute personne décédée en France ou à l’étranger, ainsi que toutes les opérations mortuaires telles que les rapatriements vers la France, les départs à l’étranger ou encore les exhumations et les transferts de reliques.
Par ailleurs, fort d’une expérience de plusieurs années comme aumônier dans les services de soins palliatifs, le gérant du Service Orthodoxe de Funérailles, David den Boer (prononc. den Bour), est à l’écoute des familles lorsqu’un proche se trouve en phase terminale de maladie.
La création du Service Orthodoxe de Funérailles s’inscrit volontairement dans un cadre confessionnel, ou plutôt dans un cadre ecclésial, dont l’esprit est aux antipodes du communautarisme.
Cyrille Eltchaninoff exprimait bien cette idée lorsqu’il écrivit :
« Rien dans la vie de l’homme (vie personnelle, familiale, sociale, et dans son activité créatrice) n’est fermé à la Lumière divine, à la Transfiguration, à la Sanctification. » (1)
C’est précisément cette inspiration, appelée « ecclésialisation de la vie » qui a donné naissance au mouvement des jeunes orthodoxes ACER. Et c’est précisément dans un des locaux de l’ACER que l’activité du Service Orthodoxe de Funérailles a commencé.
Cette dimension ecclésiale est importante dans nos activités funéraires, car « l’Église a une profonde perception psychologique de la nature humaine. […] Elle sait combien nous sommes inaptes à changer rapidement, à passer brusquement d’un état spirituel ou mental à un autre. » (2).
C’est pourquoi nous accordons beaucoup d’importance à la collaboration étroite entre les professionnels du milieu funéraire et l’Église.
Les deux se trouvent portés par la foi et l’espérance chrétienne en la résurrection, particulièrement importantes au moment du deuil.

 (1) Cyrille Eltchaninoff, in ACER-Tribune 3, 1985.   
(2) P. Alexandre Schmemann, Le Grand Carême, Spiritualité Orientale n° 13, Bellefontaine, 1974, p. 17.

Icône

Le message de la Résurrection s’exprime avec force dans l’icône intitulée « Les Myrrophores au Tombeau » qui a été commandée par l’entreprise pour guider son action. Au centre de l’icône apparaît le tombeau vide, dans lequel avait été déposé le corps du Christ ; à gauche se tiennent les saintes Femmes portant de précieux flacons d’aromates et à droite un ange vêtu de blanc leur désigne solennellement les linges qui enveloppaient le corps du Seigneur. Cet ange, dont le vêtement blanc signifie la marque des êtres associés à la gloire de Dieu, manifeste la présence divine sur terre auprès des hommes. Ces femmes en deuil, présentes jusqu’au bout, incarnent l’amour humain et la fidélité qui perdurent au-delà de la mort et de la séparation. C’est par le signe mystérieux du Tombeau vide que les Myrrophores reçoivent l’annonce de la Résurrection du Seigneur. Dès lors, le désespoir de la séparation, le doute, le chagrin se transforment en une espérance, une confiance en Dieu, née de la foi en la victoire du Christ sur la mort.
« Les femmes d’une sagesse divine, portant des aromates coururent sur ta trace; elles Te cherchaient, tout en larmes, comme un mort, mais pleines de joie elles T’adorèrent, Toi le Dieu Vivant, et annoncèrent à Tes disciples, Ô Christ, la nouvelle Pâque mystérieuse »
Tropaire de l’ode 7 du Canon de Pâques.
Cette icône rappelle la mission à laquelle le Service Orthodoxe de Funérailles entend répondre : les femmes en deuil et les langes renvoient à l’humble tâche de l’employé funéraire, tandis que l’ange annonce ce que l’on ne voit pas, le mystère caché dans l’obscurité de la grotte qui illumine cependant toute notre vie et lui confère un sens nouveau: la résurrection.

Inhumation

L’église Orthodoxe propose un accompagnement à toute personne défunte et son entourage, quel que soit la cause du décès (maladie, accident, suicide, crime).
L’église chrétienne a toujours, dès les premiers siècles, favorisé l’inhumation afin de se démarquer des pratiques païennes, mais également par référence aux textes bibliques où l’inhumation s’accorde le mieux avec l’image biblique de la semence pour la nouvelle vie.

L’enterrement dans la Bible

 Depuis le temps de la Bible, l’intégrité du corps était d’importance tant avant qu’après le décès. D’après le Premier Testament, l’inhumation est la manière habituelle et bienséante d’honorer le défunt. Cette pratique se rattache peut-être à la conviction commune que l’existence de l’être humain se prolonge d’une manière mystérieuse au-delà de la mort. Dans la foi chrétienne, cette espérance s’est affermi par le développement de la théologie de l’incarnation, et la confession de foi en la résurrection de la chair. Quoi qu’il en soit, être privé d’inhumation est considéré dans la Bible comme une infamie (1).
L’abandon du corps aux animaux, chiens ou oiseaux (2), est le déshonneur le plus grand, mais l’incinération aussi est une mesure exceptionnelle et infamante sanctionnant une conduite jugée particulièrement scandaleuse (3) ou sacrilège (4), ou imposée par un risque majeur, comme la contagion en cas d’épidémie (5).
Faire passer son fils ou sa fille par le feu, comme le font les habitants du pays de Canaan, est une pratique fréquemment évoquée et condamnée dans les lois, récits, et prophéties bibliques. C’est évidemment le sacrifice d’enfant qui est dénoncé plus que le mode en lui-même, mais la réprobation indignée dont cette pratique est l’objet ne peut manquer d’affecter, même indirectement, la crémation elle-même.

L’homme intégral

Dans le Nouveau Testament, les apôtres donnent une importance particulière à l’homme dans son intégralité. Chaque facette de son être est valorisée : l’esprit, l’âme et le corps. (6) Le corps humain est considéré comme le temple du Saint-Esprit (7), puisque nous magnifions Dieu avec et dans notre corps. (8).

Espérance

Le corps est également la semence, la graine qui porte en elle-même quelque chose de plus grand et de plus beau ! Sous cet éclairage l’enterrement a une signification nouvelle : semer dans l’espérance de moissonner (9). C’est ainsi que les morts sont enterrés dans l’espoir de ressusciter un jour dans la gloire.
La tombe est cet endroit où le corps devient poussière et la sépulture demeure un monument qui témoigne de cette espérance que nous sommes inhumés pour ressusciter dans un corps incorruptible, lorsque le Christ nous rendra semblable à Son corps de gloire. (10)
Le croyant rend témoignage par sa vie ainsi que par sa mort de l’espérance qui l’anime. C’est pourquoi nous confions à la terre notre corps, germe d’un corps glorieux.

Promesse

La vision chrétienne sur l’inhumation est intimement liée au fait que nous confessions un Christ, mort, dont le corps a été mis au tombeau (11) et ressuscité (12). Le tombeau est vide. Christ est le Premier-né d’entre les morts, le prémices de ceux qui se sont endormis. Sa résurrection comporte la promesse que nous aussi, nous ressusciterons pour entrer dans la vie éternelle.
Etre Chrétien signifie suivre le Christ jusqu’à et à travers la mort. Par l’inhumation nous exprimons notre foi en la promesse de Celui qui a dit à ceux qui croient en Lui : « Je le ressusciterai au dernier jour ».

La terre, chemin du ciel

Le témoignage Chrétien ne réside pas simplement dans le fait d’être enterré, mais dans la procédure de l’enterrement, le geste de « semer ». C’est la graine de blé qui tombe dans la terre, qui meurt ; une graine qui est semé afin de ressusciter dans un état transformé. Notre objection en ce qui concerne la crémation repose sur notre conviction qu’elle affaiblit ce témoignage.
C’est bien par la mort que nous témoignons combien notre foi est concrète, car terrestre… et que la terre qui reçoit le corps est effectivement, une porte qui s’ouvre vers le ciel.

Fondements bibliques

Dans le Premier Testament, la croyance dans une vie après cette vie terrestre joue un grand rôle pour l’inhumation. Déjà en Genèse 23, Abraham, pourtant nomade, acheta en payant un grand prix pour un petit bout de terre pour inhumer sa femme Sara. C’est l’endroit où les Patriarches ont été inhumés avec leurs femmes.
 Les récits bibliques mentionnent explicitement l’inhumation des grands hommes dans le Premier Testament. La privation d’enterrement était considéré comme une malédiction (1), souvent mis en rapport avec le jugement divin. L’impressionnante lamentation dans le Psaume 79,3 (Ps. 78 selon la Septante) ; Ecclésiaste 6,3 et la terrible malédiction sur Babel dans Isaïe 14,19-20.
Chez le peuple d’Israël/le peuple élu, la crémation n’était appliqués que dans des cas exceptionnels :
– en cas de sentence de mort où cette sentence a frappé Tamar pour avoir succombé à la prostitution et sa grossesse. (2)
– aux transgresseurs du délit d’inceste (3)
– Achan est puni de crémation pour avoir volé le tribut de Jéricho. (4)
– suite à une maladie hautement contagieuse (5)
L’inhumation et la crémation sont pratiquées, mais chacun porte un témoignage qui lui est propre.

Ne pas enterrer

Il existe des situations où il n’y a pas de choix possible. Pensons à ceux qui ont été incinéré en captivité ou ceux qui n’ont jamais pu être enterrés, ayant péri en mer, dans les flammes ou les catastrophes naturelles.

L’objection contre la crémation repose sur l’affaiblissement du témoignage Chrétien. Ce témoignage ne réside pas dans le fait d’être enterré, mais dans la procédure de l’enterrement.
Le moment de « semer ».
C’est la graine de blé qui tombe dans la terre, qui meurt ; une graine qui est semé afin de ressusciter dans un état transformé. La réalité de notre foi relève est concrète, terrestre. La terre, chemin du ciel.

NOTES

1) I Sam 17,44-46 ; I Rois 14,11 ; I Rois 16,4 ; II Rois 9,10

2) I Rois 21,24

3) Genèse 38,24

4) Josué 7

5) Amos 6

6) I Thess.5,23

7) I Cor. 6,19

8) I Cor.6,13 ; Rom.12,1 ; Philip.1,20

9) I Cor.15,42-43

10) Phil.3,21 ; Rom.8,23

11) Luc 23,46 ; Jean 19,30 ; I Cor 15,3…

12) Matthieu 28 ; Marc 16 ; Luc 24 ; Jean 20-21 ; I Cor 15 ; I Thess. 4